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Sarkophobie
Arrrrrrrrrgh ! Nicolas Sarkozy, c'est plus possible ; c'est viscéral, c'est épidermique, c'est incontrôlable.
Obligée maintenant de fermer mon journal, d'éteindre la radio, la télévision quand j'entends son nom.
Je crois que je fais une allergie, mais pas une petite allergie qui nécessite un peu d'anti-histaminique, non ! Une vraie allergie avec gros boutons purulents, asthme et pompiers en urgence.
Au secours ! Il faut que les labos se mettent sur le coup parce que je ne suis pas la seule, y'a un vrai danger de santé publique.
<?xml:namespace prefix = st1 /><st1:personname productid="La Sarkophobie" w:st="on">La Sarkophobie</st1:personname>, c'est une maladie lourde, contraignante, handicapante ; j'ai monté une association pour faire du lobbying auprès du Ministre de la Santé, j'exige des indemnités, un procès retentissant, la reconnaissance par l'Etat de sa faute.
Mon histoire est la même que celle des autres malades ; au début, on n'était pas trop gêné, on ne l'a pas vu venir, on riait, on se moquait. Ca fait partie de la vie comme l'arachide, les poils de chat, le pollen ; ça picotait un peu, mais je n'avais pas fait le rapprochement.
Puis, un jour, j'ai ri jaune ; ça commençait à me démanger vraiment, éternuements, toux, nervosité.
Et maintenant, c'est du délire ; rien qu'à y penser, les plaques apparaissent, je me gratte des pieds à la tête, j'étouffe ; j'ai l'œil vide et la peau rouge.
« Psychosomatique », m'a dit le médecin ; ah oui ! Et ma peau qui se desquame, mon souffle court ; je ne dors plus, ne mange plus.
On a été sympa avec Mittal, alors les indiens ne vont pas nous faire le coup du Clemenceau, ils vont le prendre le Sarko.
June D.
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