• Plus d'un français sur deux veut un duel Royal / Sarkozy au second tour de la présidentielle.

    Plus d'un français sur deux veut des petites phrases, des empoignades, de la bagarre... du sang ; parce que plus d'un français sur deux se fout de la politique, parce que plus d'un français sur deux pense que c'est bonnet blanc et blanc bonnet, parce que plus d'un français sur deux ne croit plus en la politique pour régler les problèmes du pays.

    Pourquoi ? Parce que plus d'un français sur deux pense que ses petits problèmes de la vie quotidienne : la circulation, les amendes pour infractions au code de la route, le métro en retard, la queue à Carrefour, les gamins qui font des conneries, les instit qui font grève, le chefaillon de mauvaise humeur, le proprio qui augmente le loyer, la boulangerie qui ferme deux mois par an, le petit noir à deux euros au comptoir, les problèmes de Libération, le soutien à Sarkozy du Monde, (heu, non là je m'éloigne)... c'est la faute de la mondialisation, des fonctionnaires qui coûtent trop chers, des hommes politiques qui font des promesses qu'ils ne tiennent jamais.

    Eh oui, on se sent mal (à noter que nous sommes les plus gros consommateurs de psychotropes du monde) alors le pays va mal. Et comme les alternances n'ont pas résolu notre dépression, on a fini par penser que c'était notre société qui déprimait ; ce qui n'est pas loin d'être vrai, si l'on considère que les individus constitutifs d'une société sont la société même mais complètement faux si l'on admet que les français sont quand même des casse-couilles en puissance, de mauvais coucheurs et des spécialistes de la masturbation intellectuelle.

    June D.


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  • Ségolène Royal s'est faite, entre autres applaudissements, sifflée hier au Zénith ; et la dame n'a pas apprécié.

    Elle a immédiatement demandé à chacun de "tenir ses troupes", fidèle à son sens du respect ; car il ne faut pas se tromper, le respect pour Ségolène Royal est surtout empreint de l'autoritarisme de celle qui ne supporte ni critique, ni remise en question.
    Madame Royal n'est pas pour redonner la parole au peuple, elle est aujourd'hui pour retirer celle à ses opposants.

    Et ce genre d'attitude préjuge de sa notion très personnelle de la libre parole.

    June D.

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  • Rien à ajouter.
    Les protagonistes se sont exprimés, les postures ont parlé.
    Ségolène Royal est à vomir.
    Les œillades de  DSK.
    Envers et contre tous, et malgré les sondages, je parie sur Laurent Fabius.
    Mais pas encore sur une victoire de la gauche en mai 2007.

    June D.


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  • Remarques en vrac sur le documentaire de France 2 sur Jacques Chirac

    1. Faîtes-nous le même sur Sarkozy, ça devrait être assez drôle, notamment les chapitres sur ses amis de toujours (Balkany, Peretti, Pasqua...), ses trahisons, ses revirements, ses manies, son agitation... et j'en passe

    2. L'épisode Chaban, puis Giscard sont connus de tous, et peut-on reprocher à un homme politique d'œuvrer pour atteindre ce qu'il estime être la consécration de toutes ses années d'efforts et d'abnégation ?

    3. Pierre Juillet et Marie-France Garraud. Le premier m'était inconnu et la seconde pas, mais je l'avais longtemps confondu avec Marie-Christine Barrault, c'est dire (à ma décharge, j'étais très jeune).
    Décidément toujours sous influence ce pauvre chichi. Maintenant, il est ligoté par Villepin.
    Il accorde trop d'importance à l'intelligence et manque cruellement de confiance en lui.
    C'est ce qui le rend dangereux.

    4. Sa femme était très amoureuse de lui. C'est visible et touchant (c'était la même chose avec Danielle Mitterrand et c'est ce qui manquera cruellement à Sarkozy, plus crédible sur ce chapitre après l'escapade new yorkaise de la donzelle)

    5. Les témoignages. Ils n'ont pris que ses ennemis, récents ou anciens. Merci pour le parti pris. Et tout ça réussit à rester bon enfant.

    6. J'attends avec impatience la suite, demain, qui devrait être plus sanglante. Sinon, entre nous, le bonhomme va pouvoir se représenter. On lui donnerait le bon dieu, sans confession.

    Conclusion. Si c'est une manœuvre de Sarko, pour le moment, c'est raté.

    June D.


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  • Je reçois l'hebdo du PS, eh oui, faut c'qui faut. Donc, ce matin, l'hebdo tombe dans ma boîte aux lettres et qu'est-ce que je vois, la Une, évidemment, avec les trois postulants en couverture et les annonces suivantes :

    DSK : « Le pacte de l'Elysée »
    Fabius : « Une France forte et solidaire »
    Ségo : « Un ordre économique juste »

    Il s'agit bien évidemment de la phrase choque de chaque candidat lors du premier débat sur les questions économiques et sociales.

    Si ce n'est : 
    - que l'hebdo présente ces trois candidats, non pas comme des adversaires, mais comme des camarades
    - que chacun présenté de cette manière incarne une problématique et non pas des réponses aux problématiques (surtout qu'ils sont censés suivre le programme du Parti)

    Donc, choix cornélien pour le militant socialiste car l'idéal devient, présenté comme cela, la fusion des trois ou une quatrième personne capable d'incarner les idées de nos trois candidats à la candidature (non pas Jospin, pitié !)

    Le choix ne se fera donc pas sur les idées mais sur les postures, les sondages et la guerre des clans.

    Quant à savoir si ce sera le meilleur candidat pour représenter la gauche, on se posera certainement la question quand on aura perdu (pour le plus grand bonheur des deux autres et de leurs amis). 

    June D.


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